Le personnage
Donc... voici mon premier blog. Celui-ci ne sera pas mis de l'avant via mes réseaux sociaux (Facebook et Instagram). Au moment de ses lignes, ce site a seulement six mois. Le traffic est ok (quoi qu'il pourrait être mieux...). Je ne m'attends pas à devenir viral avec celui-ci. Je le fais plutôt pour moi et le relire dans quelques années, voir comme le blog a bien (ou mal) vieilli. Si par hasard, vous tombez sur ce blog, buckle up. Il n'y a aucune structure, juste un long texte sur le personnage.
Conseiller en sécurité financière... je n'aurais jamais pensé devenir, ni envisager de faire une telle carrière. Il s'agit vraiment d'un concours de circonstances (comme cela arrive fréquemment). Sans nommer de noms, il s'agit de mon ami qui m'a mis en contact avec son ami. Je terminais mon BAC quand mon ancien directeur (car, j'ai changé d'équipe depuis, mais on s'éloigne...) m'a approché. Il semblerait que je sois ce qu'il recherchait et que le poste pourrait me convenir: une partie de mon travail est lié aux finances personnelles et le placement, l'autre à l'assurance. À ce moment, j'hésitais entre deux avenues pour ma fin de BAC: Pl. Fin. ou CFA. Dû à l'opportunité, je me suis tourné vers la branche de la planification financière. Je ne suis pas encore Pl. Fin., mais ça s'en vient! Donc, en pleine pandémie, je saute dans cette aventure et devient travailleur autonome.
Maintenant, parlons de mon travail et comment je vois le tout. Vous allez voir le personnage se dessiner. Pour être 100% honnête, je n'aurais jamais pensé à travailler en assurance. Cela ne m'appelait simplement pas. Maintenant, avec le recul et à force de travailler dans le millieu, je comprends mieux le pourquoi et je peux dire que j'affectionne un peu plus cette branche de mon travail (évidemment, car cela fait maintenant trois ans que je travaille dans le domaine, cela serait long sur un pas pire temps, non?). Donc, voici quelques constats:
Finances personnelles:
C'est triste, mais les Québécois ont trop peu de connaissances sur les finances personnelles. Plusieurs mélangent divers produits (CELI et REER, par exemple), pensent avoir suffisament de connaissances (mais, demande un placement garanti qui génère 10%, oué oué...) ou croient que la Bourse est un casino... C'est correct, c'est ma job de mettre des bémols sur ses croyances. Parfois, on part de loin, très loin. À l'inverse, il est fréquent qu'un gros placement arrive et en 15 minutes, tout est réglé. Une chose est sûre, la situation économique est difficile pour bien des gens. L'inflation, le prix des maisons, les salaires stagnants, bref... c'est pas facile. Donc, je comprends que certains n'ont pas la tête à investir (mais, c'est important). De plus, j'offre des fonds distincts qui offrent certaines garanties (on ne rentrera pas dans les produits), mais les ratios de frais de gestion sont plus élevés. Pour certains, cela est un facteur défavorable. Aussi, on est tellement habitué de voir un nouveau nom (de conseiller) sur nos relevés aux six mois, qu'il est difficile d'établir une réelle confiance avec quelqu'un, surtout s'il est question de transférer son argent ailleurs. Pas facile, pas facile... Pour mieux connaître le personnage, ne prenez pas tout au premier degré. Ceci n'est pas une critique, je relate uniquement ce que je vois. Si je ne suis pas content, je peux aller ailleur! Je le sais...
Assurance:
Bon... voici le point glissant et tranché. Le domaine de l'assurance. On s'entend, l'image de l'assurance est (... Très, très long silence...) peu glorieuse. Je dois vous donner raison. On entend des histoires de cauchemars, de crosseurs (mes excuses, pour le terme) et qu'il s'agit d'une grosse fraude (non, ce n'est pas une conspiration). Maintenant, il est temps de mettre mes bémols (ça reste mon emploi après tout!). Je vais tenter d'être le plus nuancé possible.
Le vendeux... Je dois vous le donner, c'est à cause du vendeur typique, que le domaine n'a pas une belle mine. Le genre de personne qui vend une bouteille d'eau à un poisson... je vous comprends. Premier bémol: sauf quelques exceptions (comme pour les personnes vulnérables), vous restez la personne qui prend la décision finale. Si vous croyez prendre X et finalement, vous avez eu Y... est-ce que vous avez posé assez de questions? Avez-vous trop fait confiance? Avez-vous lu tout le contrat (la chose que personne ne fait...)? Bon... je laisse ça de même.
La réclamation... ouf! Ici aussi, c'est tranché. Sois que le tout fut simple ou un vrai calvaire. Maintenant, si le tout a été long et compliqué, car la compagnie demandait 1001 documents, n'oubliez pas que la compagnie va émettre un chèque (un gros chèque parfois). Il est donc, normal de s'assurer que le tout soit vrai. Vous feriez la même chose, non? Si la réclamation a été refusée et que la compagnie refuse de payer... aille aille aille... Sachez qu'il s'agit d'un contrat légal, la compagnie ne peut pas décider, pour son plaisir, de ne pas payer. Pensez-y, comme modèle d'affaires, cela ne ferait pas long feu. Si... peut-être... vous aviez passé un savon à la compagnie? Un exemple bien simple: « Je n'ai jamais fumé ». Vous ne le mentionnez pas dans la déclaration, mais vous mourrez d'un cancer des poumons dû à la cigarette? La compagnie devrait payer? Non. C'est le même principe pour vous, est-ce que vous payeriez pour un vice-caché? Aussi, si vous avez souscrit pour X, mais vous réclamez pour Y, pourquoi devrait-on vous payer pour quelque chose que vous n'êtes pas couvert?
Cela va sembler biaisé, avec raison, mais l'assurance peut jouer un rôle primordial dans votre planification successorale. Je ne ferai pas mon beau discours de vendeur, mais, pensez-y et surtout, prenez les bonnes protections pour vous! Je sais, il s'agit d'un truc que l'on peut payer toute notre vie, sans toutefois « en profiter ». Par contre, nous sommes bien content de l'avoir lorsque nous l'avons... à suivre...
C'est pas mal la fin de mon premier blog. J'en conviens, il peut sembler décousu ou sans avoir de punch. Toutefois, il donne une idée du personnage. J'espère que vous aurez compris que je ne suis pas plus fou qu'un autre, je suis conscient de l'environnement dans lequel j'opère. Je ne pense pas révolutionner le monde, juste faire ma petite affaire.
À moi qui lira ceci dans plusieurs années... pis? Pas trop changé? Sûrement...
Turlu! - JP